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 Brussels Marriott Hotel
  Rue Auguste Orts n°1-7
  Grand Hotel Central (ancien nom)

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Description (historique/actualité/....) :

Cet hôtel fait face à la Bourse.

Histoire

Ce bâtiment de sept étages abrita jadis aux étages inférieurs le Théâtre l'Olympia qui devint le cinéma Olympia puis le cinéma Ambassador.

En 1922 il devient le prestigieux Grand Hôtel Central. Celui-ci cessa ses activités en 1975.
Ce serait à cette date que s'installa au rez-de-chaussée le restaurant Mac Donald.

En 1990, la chaine d'hôtel Marriott (numéro 1 de l'hôtellerie de luxe) arrive en Europe et cherche à s'implanter à Bruxelles. Le lieu reste à trouver.

2001 : le projet de l'hôtel est ficelé : l'hôtel Marriott s'implantera face à la Bourse. Le projet est géré par le groupe City Hotels.
La politique de City Hotels est d'acquérir des hôtels, de les rénover, puis de les revendre.

Octobre 2002 : ouverture de l'hôtel.
218 chambres - 5 étoiles.
Architecte de l'hôtel (et de l'îlot) : Bernard Delwarde.

En 2006, City Hotel revend l'hôtel Marriot à une filiale du groupe Marriott.

En juillet 2007, l'hôtel (ainsi que le Marriott-Renaissance) est acheté par une joint-venture néerlandaise de trois groupes d'investissements : l'Américan Host Hotels & Resorts, le fonds de pension néerlandais ABP et Jasmine Hotels, une filiale du Singapourien GIC Real Estate.
(source : Le Soir 27/7/2007)

Histoire urbanistique : la contestation de 1996

Au début 1996, la prolongation de la tragédie urbaine sur les tréteaux de l'hôtel central affiche le refus de l'urbanisme de la spéculation et salue la montée en puissance des associations.
Par leur action menée pendant huit jours, les 50 militants de «habitat central» ont démontré avec humour que le bâtiment pouvait être rénové à moindre frais pour le logement.
L'hôtel central était un bon choix pour les retombées médiatiques. Mais en le choisissant comme terrain d'affrontement, les associations ne se sont-elles pas trompées d'adversaire ?
L'enjeu était un investissement de deux milliards dans le centre.
Il permettait de restituer au site sa fonction d'origine en respectant l'esthétique urbaine. Était-ce le mal absolu ?

(Analyse datée de 1996 par Michel Michiels)