Classement de la section:
Les communes > Ville de Bruxelles > Les quartiers de Bruxelles > Quartier Nord > Rue Herry (disparue) > Brasserie CaulierDescription (historique/actualité/....) :
Entre 1873 et 1875, le brasseur E. Caulier-Sapin s'établit à Bruxelles, dans le quartier Nord, près de l'église Saint-Roch (rue Herry n°31).
En 1885, on l'y retrouve associé à G. Corbeau-Caulier. Il y restera jusqu'en 1892. A cette époque, la brasserie occupait les numéros 10, 12, 14, 16 et 29 de la rue Herry.
En 1893, l'exploitation de la brasserie en pleine expansion est poursuivie par les frères Caulier. La brasserie continua de s'étendre et se fit connaître sous le nom de Brasserie Caulier. Elle était alors située rue Herry n°4-26, tandis que les écuries occupaient les numéros 27-31 et que la mise en bouteille s'effectuait un peu plus loin aux numéros 18-24 de la rue Willem Demol.
En 1959/60, elle fut transformée en société anonyme et fusionne avec la brasserie Impérial d'Anderlecht.
Cette dernière, à l'étroit dans ses locaux de la rue de la Clinique, installe ses unités de production à la rue Masui n°15-47.
C'est également en 1960 que plusieurs brasseries s'unissent pour tenter de subsister sous la forme de Brasserie de Ghlin (Hainaut).
En 1971 elle est expropriée. A l'époque la brasserie de Ghlin connait d'importantes difficultés. C'est cette brasserie qui, après de nombreuses péripéties, devint INBEV.
(Source: Blog disparu "biere et brasseries bruxelles")
Anecdote: la seconde guerre mondiale
Mon grand-père, Marcel Lartigue (photo portrait ci-contre) était directeur de la Brasserie en 1940, au moment de l'entrée en guerre de la Belgique. Major du 9e Régiment du Genie, il a fait la campagne des 18 jours puis a été déporté en Allemagne comme prisonnier de guerre pour le restant de la guerre.
Son épouse Suzanne, ma grand-mère donc, à dû assurer en son absence le départ en évacuation de sa famille et de celle des agents de la Brasserie dans un camion de la Brasserie.
La famille Dupont-Blaise était propriétaire de la Brasserie à l'époque je crois.
(Par Thierry Durieux, que nous remercions)