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 Antoine Wiertz

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Personnes célèbres > Artistes >  Antoine Wiertz

Description (historique/actualité/....) :

Biographie contextuelle

ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Biographie sommaire

Antoine Wiertz, surnommé le philosophe au pinceau, est un peintre et sculpteur belge né à Dinant en 1806 et mort en 1865 dans son atelier de la rue Vautier à Bruxelles.

« Cet atelier est comme un cerveau, avec ses pensées visibles, le grand mêlé au trivial, et çà et là, parmi la clarté, des trous d'ombre, des hantises hideuses, un effrayant cauchemar. De la cervelle humaine coule le long des murs, bouillonnante de vie et de pensée, et ailleurs semble figée sous un coup de folie. Le peintre, on le voit, est de la race des grands faiseurs de songes. » (Camille Lemonnier)

Peintre rebelle, maniaque fantasque, exalté et idéaliste intransigeant, la réputation d'Antoine Wiertz est à la démesure de son atelier-musée, situé au n° 65 de la rue Vautier à Bruxelles. Les toiles accrochées à ses cimaises impressionnent autant par leur taille que par leur réalisme terrifiant, dans la plus pure tradition de la peinture expressive et monumentale. Converti en musée après sa mort, l'atelier agit comme un aimant sur les curieux mais aussi sur les peintres qui s'installent volontiers dans le Quartier Léopold.
Artiste précoce, le petit Antoine, âgé d'à peine dix ans, passait son temps libre à tailler des grenouilles en bois dans la boutique de son père, tailleur à Dinant. Ses aptitudes pour les arts plastiques lui vaudront d'être admis en 1820 à l'Académie grâce à une bourse d'études du roi Guillaume Ier des Pays-Bas. Wiertz sera aussi influencé par Rubens.

Comme nombre de ses contemporains, il séjourne en Italie suite au Prix de Rome obtenu en 1832. Il ramène dans ses bagages une gigantesque toile applaudie à Anvers mais dédaignée à Paris : Les Grecs et les Troyens se disputant le corps de Patrocle.

Après la mort de sa mère, il s'installe définitivement à Bruxelles.

Sa réputation aidant, il propose au ministre de l'Intérieur, Charles Rogier, de léguer son œuvre à l'État en échange du financement de la construction d'un atelier à sa démesure, assez vaste, commode et lumineux pour accueillir ses œuvres colossales. À sa mort, il serait reconverti en musée ou en refuge artistique.
Il a trouvé un terrain sur un remblai du chemin de fer du Luxembourg en plein chantier. Isolé et peu coûteux, il est à un jet de pierre d'un nouveau quartier, promis à un bel avenir.
La suite lui donnera raison.

Source : WIKIPEDIA

Hommages

- Ixelles lui, a dédié une rue, la Rue Wiertz qui abrite sa demeure, atelier, musée.
- Le Musée Wiertz qu'on dit insuffisamment visité est rouvert
- Un monument à la gloire d'Antoine Wiertz a été érigé sur la place Raymond Blyckaerts, inauguré entre autres par Hendrik Conscience.