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Reine ÉlisabethÉlisabeth de Belgique
Élisabeth von Wittelsbach
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10 | Station Stuyvenbergh |
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Personnes célèbres > Souverains et souveraines, rois et reines > Reine ÉlisabethDescription (historique/actualité/....) :
Biographie contextuelle
ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Élisabeth de Belgique, née Élisabeth von Wittelsbach, duchesse en Bavière, épouse d'Albert Ier, fut la troisième reine des Belges.
Née le 25 juillet 1876 à Possenhofen (Allemagne), elle était la fille du duc Charles-Théodore de Bavière, ophtalmologue de renom, et de l'infante Marie-José de Portugal.
Elle parle allemand, français et anglais, et apprend le piano et le violon.
Lors des funérailles de sa tante à Paris en mai 1897, Élisabeth rencontre le prince Albert de Belgique, neveu du roi Léopold II.
Quelques mois plus tard, au cours d'une promenade, celui-ci lui demandera très pudiquement: « Croyez vous que vous pourriez supporter l'air de la Belgique »...
Le mariage est célébré le 2 octobre 1900 à Munich. Le couple aura trois enfants :
- Léopold (futur roi Léopold III)
- Charles Théodore, comte de Flandre (futur régent)
- Marie-José
À la suite du décès du roi Léopold II en 1909, son neveu Albert monte sur le trône de Belgique. De 1909 à 1934, la reine Élisabeth lui apporte son soutien et son aide dans l'accomplissement de ses tâches de chef d'État. Son style est différent des deux premières reines (Louise-Marie et Marie-Henriette) qui avaient un rôle public limité. La reine Élisabeth s'occupe d'œuvres de bienfaisance et de lutte contre les maladies. Elle s'intéresse à la vie musicale, artistique et intellectuelle du pays.
Le roi Albert Ier et la reine Élisabeth - d'origine allemande - entrent dans la légende durant la Première Guerre mondiale où ils refusent de quitter la Belgique - pays neutre - envahie par les Allemands au mépris de tous les traités.
Le couple royal passera quatre ans avec l'armée belge derrière les tranchées de l'Yser.
On surnomme Élisabeth la « Reine Infirmière ». La reine Élisabeth apporte régulièrement son soutien aux soldats et blessés et fonde l'Orchestre symphonique de l'armée de campagne.
Après l'armistice de 1918, le couple royal connaitra une grande popularité et la reconnaissance des états alliés.
Après la guerre, la reine multiplie seule ou avec son mari les voyages officiels et privés à travers le monde. Passionnée par l'Égypte ancienne, elle assiste en 1922 à l'ouverture du tombeau de Toutankhamon et soutient la création de la Fondation égyptologique Reine Élisabeth, qui existe encore de nos jours. Elle est aussi à l'origine de la Fondation médicale Reine Élisabeth.
La reine convainc les responsables politiques de construire le palais des Beaux-Arts de Bruxelles, dû à l'architecte Victor Horta et inauguré en 1928.
Le roi Albert Ier fait une chute mortelle le 17 février 1934, Léopold III lui succède, Astrid devient reine.
Le reine-mère s'efface, mais reprendra des activités publiques après le décès de la reine Astrid en août 1935. À la fin des années 1930, elle soutient la création de l'Orchestre national de Belgique, du Concours musical international Eugène Ysaÿe (rebaptisé plus tard Reine Élisabeth), de la Bibliothèque royale Albert Ier et de la Chapelle musicale Reine Élisabeth, construite près d'Argenteuil sur un terrain offert par le baron Paul de Launoit.
Durant la Seconde Guerre mondiale, elle reste au château de Laeken. Elle est surveillée par l'armée allemande mais peut circuler librement en Belgique et à l'étranger.
En 1951, Léopold III abdique au profit de Baudouin Ier et Élisabeth s'installe au Château du Stuyvenberg.
La reine Élisabeth est connue pour son amour de la culture. Musicienne et sculptrice durant ses temps libres. La reine Élisabeth était l'amie de nombreux écrivains et artistes : Émile Verhaeren, Maurice Maeterlinck, Colette, Eugène Ysaÿe, Yehudi Menuhin, André Gide, Jean Cocteau, Pablo Casals, etc. Elle est élue en 1964 à l'Académie française des Beaux-Arts.
Son intérêt pour la médecine lui vaut de se voir attribuer le titre de docteur honoris causa de plusieurs universités et en 1954 de membre d'honneur de l'Académie royale de médecine de Belgique. Elle était également l'amie du professeur Albert Schweitzer et du physicien Albert Einstein.
Ayant toujours eu de la sympathie pour les régimes socialistes elle entreprend à la fin de sa vie des voyages officiels en U.R.S.S, en République populaire de Chine, etc. ce qui lui vaudra le surnom de « Reine rouge » et la colère du gouvernement.
Le 23 novembre 1965, la reine Élisabeth s'éteint au château du Stuyvenberg et reçoit des funérailles nationales marquées par la présence de nombreux anciens combattants reconnaissants de son soutien lors des deux guerres mondiales.
Source : WIKIPEDIA
Hommages
Ils sont nombreux pour cette grande figure de l'histoire de la Belgique
Mentionnons le Concours Musical Reine Élisabeth, dont l'audience est mondiale.
La Fondation Reine Elisabeth
Le parc Élisabeth (et la rue du Parc Élisabeth)
L'avenue Albert - Élisabeth.