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 Surlet de Chokier
  Baron Surlet de Chokier
  Erasme-Louis Surlet de Chokier
  de Chockier

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Description (historique/actualité/....) :

Biographie contextuelle

ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Biographie sommaire

Le baron Érasme-Louis Surlet de Chokier (Gingelom 27 novembre 1769 - 7 août 1839) est un homme politique liégeois puis français, néerlandais et finalement belge. Il ne doit bien entendu ces métamorphoses qu'à nos changements de régime successifs.
Lors de la Révolution liégeoise, il s'engage à 20 ans dans l'armée des patriotes liégeois qui chasse le prince-évêque, François-Antoine-Marie de Méan ; en 1789 il doit fuir à Breda, dans les Provinces-Unies, lors du retour des Autrichiens et du prince-évêque (1793). Après la défaite autrichienne, le départ définitif du prince-évêque et l'installation des troupes françaises dans la Principauté de Liège , il retourne dans son patelin de Gingelom, dans le comté de Looz.
Il fut un grand partisan de la Révolution française et ensuite de Napoléon Ier. Il fut, sous la période française, bourgmestre de Gingelom et député du département de la Meuse-Inférieure à l'Assemblée nationale française.
Suite à la défaite de Napoléon à Waterloo, les départements « belges » sont offerts au Royaume des Pays-Bas. Surlet de Chokier devient député à l'Assemblée nationale néerlandaise en tant que chef de l'opposition des Pays-Bas du Sud. Il est fait baron en 1816 mais est tellement critique et véhément dans son opposition au régime de Guillaume Ier qu'on le surnomma rapidement "Surlet le Choquant". À tel point que Guillaume Ier veilla personnellement à ce qu'il ne soit plus membre de l'Assemblée nationale néerlandaise.
Après la révolution de 1830, il est choisi pour présider le Congrès national qui élit un prince français, le duc de Nemours, pour régner sur la Belgique. Face à la pression de l'Angleterre, le roi Louis-Philippe refuse de laisser son fils accéder au trône de Belgique, ce qui entraîne la chute du gouvernement provisoire. Le Congrès national l'élit alors régent du Royaume de Belgique, poste qu'il occupe de février 1831 jusqu'à l'accession au trône de Léopold Ier le 21 juillet 1831.
Il se retire ensuite dans son domaine de Gingelom, où il occupe la fonction de bourgmestre jusqu'à la fin de sa vie.

Hommages

A Bruxelles, un lieu porte son nom : la place Surlet de Chokier dans le quartier Notre-Dame-aux-Neiges. Cette place est bordée par le boulevard du Régent et c'est bien en son honneur, puisque la Belgique n'a compté que deux régents et que le nom de l'artère date du début des années 1830.
Ce nom n'évoque donc PAS le prince Charles qui n'était même pas encore né.

Vu la date de son tracé (pendant la période du Royaume uni des Pays-Bas), la rue de la Régence évoque manifestement autre chose. Voir explications à rue de la Régence.

Source partielle

- WIKIPEDIA FR