Vue depuis le parling Ecuyer. Vers 1978. © Dada

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 Porte du Treurenberg
  Porte Sainte-Gudule

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Description (historique/actualité/....) :

La rue Treurenberg, tronçon de l'ancienne route marchande qui reliait la Flandre à l'Allemagne était fermée en son milieu par la porte Sainte-Gudule.
Au XVIe siècle, la porte Sainte-Gudule est aménagée en prison.
Au mois d'août 1567, Philippe II, roi d'Espagne, demande au duc d'Albe de se rendre dans nos régions et d'y rétablir la primauté de la religion catholique.
La porte Sainte-Gudule accueille les citoyens soupçonnés d'hérésie. Ils y sont torturés dans le but de leur faire abjurer leurs croyances et de dénoncer leurs frères.
Les cris et les pleurs des prisonniers font que les habitants du quartier baptisent cette porte Treurenborch (château des pleurs).
Sa démolition est entamée le 14 avril 1760 afin d'élargir la voirie.

En 1952, des travaux réalisés à front de rue, à hauteur du n°16, mettent à jour une partie des fondations de la porte. Un massif, plus ou moins circulaire en moellons, situé à 3,50m sous le niveau de la rue, sera analysé par les archéologues.

En juin 1992 démarre la reconstruction de l'îlot Colonies - Sainte-Gudule - Treurenberg. La société Galliford, propriétaire des lieux, prend des mesures conservatoires pour maintenir les deux maisons 'espagnoles' des 5 et 7 de la rue qui seront classées le 8 août 1988.
Le n°11 sera démoli pour faire place à une construction contemporaine.
Au cours de la même année, la société Galliford (branche latérale de la multinationale suédoise Interikea) acquiert le bâtiment de la National Westminster Bank, au coin de la rue Treurenberg et de la rue du Bois Sauvage. Elle est aussi propriétaire des immeubles 8, 10, 12 du Treurenberg.

En 1995, la société Teewitt dépose un projet de démolition-reconstruction de cinq maisons de la rue Treurenberg dont quatre sont à l'abandon (du n°6 au n°14). La Commission des Sites et Monuments se montre réticente au projet, argumentant la nécessité de protéger, de conserver et de mettre en valeur l'un des plus importants tronçons de la première enceinte.

Le vendredi 31 mars 2000, le secrétaire en charge du Patrimoine, Eric André, lance une procédure de classement des vestiges de la première enceinte en vue de les soustraire à tout acte visant à les démolir sous prétexte de projet immobilier. Après de nombreuses tractations, les travaux débuteront en novembre 2000.
(recherches : jean-charles)