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Maria MalibranLa Malibran
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Rue Malibran (Rue Maria Malibran (nouveau nom officiel) ) |
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Personnes célèbres > Artistes > Maria MalibranDescription (historique/actualité/....) :
Fille d'un ténor sévillan, María-Felicia García, dite la Malibran, est née à Paris le 24 mars 1808 et décédée à Manchester le 23 septembre 1836.
Biographie
Formée au chant par son père qui était d'une sévérité intraitable, elle connaît le succès à Paris dès juin 1825 : elle n'a pas encore 17 ans. La perfection de sa voix en fit un véritable mythe. Elle se produit sur toutes les scènes d'Europe et jusqu'à New-York où elle sera séduite par un homme d'affaires : Monsieur Malibran. Faute de lui avoir laissé un souvenir impérissable, il lui offrira son nom de famille, sous lequel elle est connue.
En 1829, elle fait une tournée à Londres, puis à Bruxelles. Le 20 août, au château de Chimay, elle rencontre Charles-Auguste de Bériot, premier violoniste du roi des Pays-Bas, Guillaume Ier. Entre le musicien et la cantatrice, c'est le coup de foudre. Après l'annulation de son premier mariage, elle épousera le violoniste à Paris. Le 12 février 1833, à Paris, elle donne naissance à Charles-Wilfrid de Bériot. Son dernier concert à Bruxelles eut lieu le 10 avril 1836, dans l'ancien temple des Augustins. Alors qu'elle est à nouveau enceinte, elle fait une chute de cheval lors d'une tournée au Royaume-Uni. Cette chute lui sera fatale : elle expira le 23 septembre 1836. Très éploré, son époux fait rapatrier son corps et lui fait construire un mausolée au cimetière de Laeken, où elle repose.
Au nombre de ses admirateurs, Alfred de Musset qui, bouleversé par la mort brutale de la jeune cantatrice, lui consacrera d'inoubliables stances.
Sources : cette courte bio est librement mais largement inspirée de l'Encyclopédie Wikipédia. Quelque détails plus précis proviennent du Guide de Bruxelles par Louis Quiévreux.
La Malibran et Bruxelles
Le nom de l'artiste est associé à quatre lieux de la Région bruxelloise :
- A Ixelles, la rue Malibran, importante artère qui relie la place Eugène Flagey à la place Raymond Blyckaerts
- La Petite rue Malibran, qui se greffe sur la précédente.
- La maison communale d'Ixelles dont le bâtiment principal de front à la place Fernand Cocq est sa dernière demeure. Le bâtiment est souvent dénommé pavillon Malibran
- Au Cimetière de Laeken, qui est décidément notre Père Lachaise, le mausolée de la cantatrice, œuvre de l'incontournable sculpteur Guillaume Geefs.
A noter qu'une des salles du théatre royal de La Monnaie est dénommée Salle Malibran.
Remerciements à Frans Ringoot pour ces informations complémentaires
