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Montagne des Aveugles (disparue)Blindenberg (1365)
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Description (historique/actualité/....) :
Cette rue joignait le Marché au Bois près de l'hôtel d'Ursel à la rue des Douze Apôtres.
Elle disparut en 1908 dans le cadre des premiers travaux de la Jonction ferroviaire Nord-Midi.
Rue à ne pas confondre avec la Petite Montagne des Aveugles / rue de l'Arsenal / rue des Aveugles ni avec l'allée des Aveugles impasse dans la rue des Bateaux (elle aussi disparue en 1869).
Historique :
Elle figure dans les archives de 1365 de la collégiale Sainte-Gudule sous le nom de Blindenberg.
Aujourd'hui, son parcours se situe dans les caves du building Shell.
Elle prenait naissance approximativement face à la rue Baron Horta (entrée de la galerie Ravenstein) pour déboucher juste en face de la rue du Cardinal Mercier (carrefour Ravenstein – Cantersteen).
Au XIIe siècle, le Blindenberg est la propriété de la famille patricienne Clutinc qui y fit construire un steen.
A partir du XVe siècle, la cour des ducs de Brabant au Coudenberg attire nobles et bourgeois fortunés. La rue devient aristocratique.
Au XVIe siècle, le steen est entièrement démoli et sur le domaine compris entre la rue Montagne des Aveugles, rue des Douze Apôtres et rue du Parchemin sont construits deux hôtels.
L'hôtel Richardot, dont l'entrée principale est située rue des Douze Apôtres, et l'hôtel d'Assonleville, rue du Parchemin.
Au XVIIIe siècle, sur l'emplacement de l'hôtel Richardot est construit l'hôtel de Grave.
Lors de sa démolition en 1910, on découvre les fondations très bien conservées du steen de la famille Clutinc.
Au XIXe siècle, la rue abrite de nombreuses maisons bourgeoises et des commerces de luxe.
Elle disparaîtra en 1908.