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Rue des Douze ApôtresRepérage sur plans
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Douze apôtres |
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Description (historique/actualité/....) :
Commence rue Ravenstein et aboutit à l'angle de la Montagne du Parc et rue de la Chancellerie.
Historique
Prenait naissance au carrefour formé par la rue des Sols, la rue Terarken et l'escalier qui rejoignait la rue Notre-Dame.
Ce carrefour, amputé de la rue des Douze Apôtres, est encore visible sous le pont de la rue Ravenstein, contre le Palais des Beaux-Arts et l'hôtel Ravenstein.
L'escalier subsiste et rejoint toujours, du côté droit, un moignon de la rue Ravenstein et, côté gauche, un couloir entre deux murs de béton : la rue des Sols.
Rue tortueuse, elle passait où fut construite la rotonde de la galerie Ravenstein pour ensuite rejoindre le carrefour formé par la Montagne du Parc et la rue de la Chancellerie.
Un morceau de la rue existe toujours entre la rue Ravenstein et la rue Montagne du Parc. Son côté droit est bordé par le bâtiment de la banque Fortis et son côté gauche, par un jardin où trône une œuvre du sculpteur Rousseau : « les âges de la vie ».
Le nom de la rue proviendrait d'un hospice (abritant douze vieillards) ouvert au XIVe siècle et démoli au XVIIIe.
L'hospice qui se trouvait en face de la rue des Finances possédait un jardin planté de vignes, une boucherie et une boulangerie.
Le coin formé avec la rue des Sols était occupé par la chapelle Salazar (voir rue des Sols) : celui formé par la rue Terarken était occupé par l'hospice Ter Arken.
Fondé en 1228, il devait accueillir douze vieilles filles.
Encore habité en 1819 par 17 vieilles femmes, il fut décidé de les envoyer au Béguinage (rue de Laeken) afin d'ouvrir dans les locaux restés libres une école-internat pour enfants pauvres, abandonnés et de les former à des métiers manuels fortement demandés (tressage, rempaillage, vannerie, tricotage, tapisserie...) C'est la première école professionnelle de Bruxelles.
Elle pouvait accueillir de 350 à 400 élèves des deux sexes.
En 1820, la ville de Bruxelles achète les bâtiments et, tout en gardant l'école professionnelle, ouvre son école communale n°1.
En 1823, elle compte 240 garçons et 80 filles.
L'école de pharmacie de l'ULB créée en 1842, occupe à partir de 1844 le bâtiment formant l'angle de la rue des Finances et la rue des Douze Apôtres.
Elle quittera la rue des Douze Apôtres en 1924 pour s'installer sur le Campus du Solbosch.
(jean-charles)