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Edith Cavell[+2 photos dans les sous-sections ci-dessous]
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Description (historique/actualité/....) :
Biographie contextuelle
ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Edith Cavell, née le 4 décembre 1865 à Swardeston et morte le 12 octobre 1915 à Schaerbeek, est une infirmière et une héroïne de la Première Guerre mondiale.
Elle naît en 1865 à Swardeston, dans le Norfolk, où son père, le révérend Frederick Cavell, est vicaire pendant 45 ans.
Institurice, en 1890, elle part à Bruxelles comme nourrice dans une famille.
En 1895, elle retourne un an à Swardeston pour soigner son père malade et, en avril 1896, elle rentre au Royal London Hospital comme aide infirmière.
En 1907, elle revient à Bruxelles et est nommée, par Antoine Depage, infirmière en chef à l'institut Berkendael à Ixelles. Antoine Depage fonde une école d'infirmières. Il en confie la direction générale à Edith Cavell. L'école déménage, en 1914, à l'endroit de l'actuelle clinique Edith Cavell
Quand la Première Guerre mondiale éclate, l'école et l'institut sont pris en main par la Croix-Rouge de Belgique (dont Antoine Depage était le président). Edith Cavell qui visitait sa maman à Norwich, entendant la nouvelle de l'invasion de la Belgique par l'Empire allemand, revient à Bruxelles le 3 août 1914. Avec ses élèves elle soigne les blessés des armées alliées et allemandes.
Mais elle fait aussi de la Résistance : elle aide des centaines de soldats alliés à passer de la Belgique occupée vers les Pays-Bas neutres grâce à un réseau d'évasion organisé par des Belges de la région de Mons et des Français de la région de Lille.
En juin 1915, deux hommes se présentent à l'institut comme soldats français en fuite. L'un d'eux est Georges Gaston Quien, l'autre est un agent allemand infiltré se prétendant aviateur.
Les arrestations des membres du réseau débutent le 31 juillet 1915 Tous sont incarcérés à la prison de Saint-Gilles et jugés les 7 et 8 octobre 1915. Edith Cavell ne se défend pas, admettant les actes qui lui sont reprochés. Six des accusés sont condamnés à mort le 11 octobre 1915.
Pour faire cesser les protestations internationales conduites par l'ambassadeur Brand Whitlock, les juges font exécuter Edith Cavell le lendemain à 2 h du matin au Tir National, un site militaire (aujourd'hui mémorial), où elle est enterrée.
La nuit précédant son exécution, elle parle au révérend anglican Stirling Gahan qui lui donne la communion et recueille ses mots « Le patriotisme n'est pas assez, je ne dois avoir ni haine ni amertume envers quiconque ». Ces mots sont gravés sur le mémorial de St. Martin's Place, près de Trafalgar Square, à Londres.
Après la guerre, son corps est exhumé et ramené au Royaume-Uni. Après un service mémorial à l'abbaye de Westminster conduit par le roi George V, elle est conduite par train spécial à Thorpe Station, à Norwich où elle est ré-inhumée.
Source : WIKIPEDIA
Hommages
Outre l'hommage national que lui a rendu son pays d'origine, Bruxelles a conservé la mémoire de l'héroïne :
- la rue Edith Cavell lui est dédiée
- la Clinique Edith Cavell existe toujours.
- un buste d'Edith Cavell a été inauguré en 2015 au Parc Montjoie (Uccle)
On ne peut s'empêcher de rapprocher nos deux héroïnes de la Première Guerre mondiale, Edith Cavell et Gabrielle Petit, infirmières, résistantes et fusillées par l'occupant.