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Souvenir de 14-18la guerre 14-18
Première Guerre mondiale
la Grande Guerre
Victoire en 1918
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Encyclopédie > Périodes de notre Histoire > Souvenir de 14-18Description (historique/actualité/....) :
Le jour de gloire :
1918 est vraiment la seule page de gloire de la courte histoire militaire de la Belgique indépendante : résistance opiniâtre sur l'Yser, prestige du roi Albert, le Roi Chevalier.
Mais aussi, et c'est moins connu, les victoires des troupes belges, commandées par le général Tombeur, en Afrique centrale contre l'armée allemande. Sur l'équateur des militaires belges ont combattu avec succès les Allemands, qui là aussi étaient les agresseurs (la Belgique était neutre) durant quatre longues années. Tous les ont oublié mais au lendemain de l'armistice, ils furent fêtés ici en héros.
Commémorations groupées (exemplatives) :
1 Un quartier d'Etterbeek
Le quartier du Rinsdelle (compris entre l'avenue de la Chasse, l'avenue du 11 Novembre et le chemin de fer) et ses abords immédiats commémorent largement cette page d'histoire.
Les plans de réaménagement de ce quartier étaient prévus dès 1911, mais la guerre a tout retardé et ce n'est vraiment que vers 1925 que les travaux démarrèrent réellement, encore que certains d'entre eux ne furent achevés qu'en 1950.
C'est vers 1930-1938 que des noms rappelant novembre 1918 furent donnés à certaines artères. Il était temps : la guerre d'après était toute proche.
L'axe central est une ligne continue reliant l'avenue de la Chasse au chemin de fer (Station Thieffry):
- avenue du 11 Novembre (armistice)
- place du Roi Vainqueur (le nom parle de lui-même)
- avenue du Front (la guerre des tranchées)
- place du 4 Août (4 août 1914 : l'Allemagne déclare la guerre à la Belgique)
Tout est résumé sur cette ligne droite.
Viennent s'y greffer latéralement d'autres souvenirs :
rue du Général Tombeur, le vainqueur de Tabora.
La rue du Ruanda (victoire de Kigali) la prolonge vers l'avenue du 11 novembre.
De l'autre côté de cet axe :
- la rue Aviateur Thieffry, l'as des as de l'aviation belge en 1914-1918 (mort ultérieurement au bord du lac Tanganiyka)
- la rue Commandant Ponthier. Ici le lien est plus indirect mais manifeste : après la mort de l'officier, son nom fut donné à un 'vapeur' du lac Tanganyika qui ravitailla depuis 1916 nos troupes à Tabora.
Et, à 60 m de là, juste après le pont qui enjambe le chemin de fer, l'avenue de l'Armée est prolongée par la rue de l'Escadron.
Et, toujours dans le même quartier,
-l'avenue du Général Leman. Le général Leman retarda avec vaillance l'avance allemande sur la Meuse et échappa, par hasard, à la mort au fort de Loncin.
- La rue de Tervaete et la rue de Ramskapelle, deux lieux de bataille sur l'Yser à l'automne 1914.
Encore dans la même commune, près du Parc du Cinquantenaire, l'avenue de l'Yser et sa perpendiculaire la rue d'Oultremont, hommage à Henri d'Oultremont qui se battit sur l'Yser.
2 Un quartier du Pentagone :
Assez homogène, il forme un triangle compris entre le Canal, la rue Antoine Dansaert et le quartier historique des anciens quais de Bruxelles
Le boulevard d'Ypres
Le boulevard de Dixmude
Le boulevard de Nieuport
Le boulevard du Neuvième de Ligne
La place de l'Yser et la station Yser
La rue de la Forêt d'Houthulst
La rue de Passchendaele
La rue de Witte de Haelen
Et ailleurs aussi :
Anderlecht a son avenue du Roi Soldat.
Deux boulevards de la grande ceinture (est) honorent des combattants s'étant illustrés sur l'Yser :
- Le général Jacques (baron Jacques de Dixmude) : boulevard Général Jacques
- Le colonel Lambermont, futur bourgmestre de Schaerbeek : boulevard Lambermont et rue Lambermont.
La rue de l'Yser.
De nombreux monuments rendent hommage aux soldats tués pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918) ; impossible de les énumérer tous; mentionnons simplement deux endroits intéressants d'Ixelles : le square du Souvenir et le carré des victimes de 1914-1918.
Souvenir quantitativement énorme :
En Région bruxelloise, pas moins de 303 voiries évoquent le souvenir de la Grande Guerre. En outre une centaine de monuments commémoratifs ont été édifiés sur la voie publique (on pourrait en ajouter une vingtaine dans des institutions privées).
C'est très rapidement que des odonymes évoquant la guerre apparaissent à Bruxelles : l'apogée se situe entre 1918 et 1920; l'érection de monuments aux morts est à peine plus tardive (le temps de les réaliser) : pic entre 1919 et 1921.
Source (de ce §): "Bruxelles, la Mémoire et la Guerre", ouvrage collectif édité par la Renaissance du Livre. 2014.