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Général LemanGérard Leman
Comte Leman
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Rue Général Leman (Rue des Rentiers (ancien nom)) |
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Rue Général Leman n°6 |
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Personnes célèbres > Militaires et résistants > Général LemanEncyclopédie > Périodes de notre Histoire > Souvenir de 14-18 > Général Leman
Description (historique/actualité/....) :
Biographie contextuelle
ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Commandant de la position fortifiée de Liège, il s'est illustré par son courage lors de la bataille de Liège en août 1914, ce qui a valu au pays et au général une reconnaissance internationale.
Biographie
Il est le fils de Georges-Auguste Leman, capitaine d'artillerie et professeur à l'École royale militaire. Ses études secondaires terminées à l'Athénée royal de Bruxelles, il entre comme élève à l'École royale militaire en 1867 et en sort premier de promotion en 1872 avec le grade de lieutenant du génie.
Durant la guerre Franco-Prussienne de 1870, il sert dans un corps d'observation belge. En 1882, il devient membre du corps enseignant de l'École Royale Militaire puis en prend le commandement le 26 décembre 1905.
A cette époque il est chargé de la formation militaire du futur roi Albert Ier
En janvier 1914, il est nommé commandant de la position fortifiée de Liège. Il est déterminé à ralentir autant que possible une, alors hypothétique, attaque allemande. Plus de 18 000 personnes sont mobilisées pour renforcer les fortifications bâties par Henri-Alexis Brialmont autour de la ville.
Le 5 août 1914, l'armée allemande lance un ultimatum. Le général Leman refusant de se rendre, la position fortifiée est attaquée et la bataille de Liège débute. Les troupes allemandes étant incapables de vaincre les forts, elles doivent attendre l'arrivée des zeppelins et de l'artillerie lourde (la «Grosse Bertha»). Capturé quasi inconscient par l'ennemi dans les ruines du Fort de Loncin (15 août 1914), il est emmené en captivité. Il sera libéré le 19 décembre 1917.
En novembre 1918, il est accueilli en héros dans sa ville natale et s'y installe pour rédiger son "Rapport au Roi sur la défense de Liège en août 1914" où il s'excuse quasiment d'avoir survécu à la chute du fort. Le roi le maintient dans ses fonctions sans limite d'âge et il reçoit ses lettres de noblesse de comte 15 novembre 1919.
Son rapport à peine achevé, il meurt le 17 octobre 1920 d'une pneumonie.
Le gouvernement belge décrète l'organisation de funérailles nationales.
Celles-ci ont lieu le 21 octobre 1920 : hommage au Palais de la Nation à Bruxelles puis l'inhumation, selon les désirs du défunt, au cimetière d'Ixelles où il repose auprès de ses parents.
Source : WIKIPEDIA.
Hommage
La commune d'Etterbeek a dédié à cette attachante figure la rue Général Leman, à quelques centaines de mètres du quartier commémorant massivement 14 - 18. Le général habita cette commune durant quelques années.
