Photo: Redvers, via Flickr

Rechercher un nom, un lieu:


Section :

 Centrale électrique du site de Tour et Taxis
  Château d'eau de Tour et Taxis

Photo(s) (4)

Repérage sur plans

Classement de la section:

Les ZIR > Tour et Taxis >  Centrale électrique du site de Tour et Taxis

Les bâtiments > Les lieux fonctionnels > Les châteaux d'eau >  Centrale électrique du site de Tour et Taxis

Description (historique/actualité/....) :

Le château d'eau et la centrale électrique de Tour et Taxis se trouvent dans le coin nord du site, éloignés du cœur névralgique constitué de la gare, du bâtiment des Postes, de celui des Douanes et des divers entrepôts. Leur importance dans l'histoire de l'ancienne gare de marchandises n'est cependant pas des moindres : la centrale fournissait l'électricité pour tout le site, notamment pour l'éclairage. Le château d'eau servait à alimenter les machines à vapeur de la centrale, mais également à recharger les réservoirs d'eau des locomotives faisant arrêt sur le site. L'eau stockée dans le château devait soit provenir d'un puits creusé dans le sous-sol humide du site, soit du canal tout proche.

La centrale et le château d'eau sont d'un style classique teinté d'Art nouveau, comme en attestent les jeux chromatiques entre la brique et la pierre bleue ou le grand arc surbaissé surmontant une composition de fenêtres atypique en façade. Le tambour métallique ajouré du château d'eau et surtout ses renforts verticaux se terminant en volutes travaillées en coup de fouet donnent à la structure une élégance originale. Il s'agit du seul château d'eau en style Art nouveau recensé en Belgique.

Le château d'eau a sans doute été mis hors services dans les années 1960, le dernier document attestant de son activité date de 1957. La cabine électrique (haute tension) est restée en fonctionnement jusqu'à 2014 (éclairage de quelques gares dans les environs, entre autre Bockstael).

Le tout fut propriété de la SNCB jusqu'à la mise en vente en avril 2016 (nouveau propriétaire à préciser, merci pour toute information) .

Sources

- Cécile Rousselot
- M. De Roeck, SNCB