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Les bâtiments > Les bâtiments remarquables (patrimoine) > Les bâtiments et éléments disparus > Fermes disparues > Het ParadijsjeDescription (historique/actualité/....)
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Contenu incomplet
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Elle fut expropriée en 1928 pour le tracé de l'avenue Charles Quint.
Selon ses derniers occupants (Jeanne Vander Perre qui y est née en 1901), cette fermette a été peinte par plusieurs artistes mais nous n'en avons pas trouvé de reproduction complète crédible. L'aquarelle présentée est une supposition d'un artiste ganshorenois qui ne se souvenait plus de sa source.
La seule ferme espagnole ganshorenoise bien documentée (avec laquelle aucune confusion de lieu n'est possible) est la ferme Pampoel plus loin à proximité des rues Pampoel et Termonde et l'avenue Charles Quint. Cette dernière a brûlé en 1928 avant d'être démontée (pour le tracé de l'avenue Charles Quint également).
Les derniers occupants du Paradijsje étaient Elisabeth Vanderidt (cultivatrice issue d'une lignée locale de cultivateurs) et Gilles Vander Perre (chaudronnnier) dont la tombe figure encore dans l'ancien cimetière de Ganshoren.
Pour l'anecdote, lors de l'invasion allemande de 1914, ceux-ci ("les Boches") ont terrorisé les occupants en trouant tous les sacs de grains avec des longues piques et saccageant systématiquement tous les choux du potager pour détruire toute réserve de nourriture suite à la résistance inattendue de l'armée belge. S'en suivit une famine dans la ville et des vols incessants (notamment de poules) dans les potagers campagnards pendant toute la guerre. La jeune aînée des enfants (née en 1901) se maria plus tard avec un ancien combattant volontaire de guerre sur le front de l'Yser. Ils soutinrent tous deux la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
