Depuis le parking Ecuyer (arrière de la place de la Monnaie). Vers 1980 par © Dada

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Section :

 Rue de la Madeleine

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Repérage sur plans


Sous-sections :

  5 Magasin 'Marjolaine' (Rue de la Madeleine n°7)
1     Rue de la Madeleine n°21-31
  2   Hôtel Le Dixseptième (Rue de la Madeleine n°25)
  2 Rue de la Madeleine n°43
  21 Galerie Bortier et marché de la Madeleine (Rue Saint-Jean n°23-25, Rue de la Madeleine n°55)
  8 Rue de la Madeleine n°61 (Venise)
  21 L'église de la Madeleine (L'église Marie Madeleine)
  1   Cinéma Palacino (ancien lieu) (Cinéma Colonial (ancien nom))

Classement de la section:

Les communes > Ville de Bruxelles > Le pentagone >  Rue de la Madeleine

Description (historique/actualité/....) :

Anciennement : prend naissance au carrefour formé par les rues des Eperonniers, du Marché aux Herbes et de la Putterie et se termine au carrefour des rues de l'Empereur, Montagne de la Cour et Cantersteen.

Actuellement : prend naissance au carrefour formé par les rues du Marché aux Herbes, Infante Isabelle et se termine place de l'Albertine.

Cette rue fait partie de la 'Steenweg' qui, au moyen âge, traversait Bruxelles de la porte de Flandre à la porte du Coudenberg.
Elle est la première voie rurale de Bruxelles à être empierrée (d'où son nom : 'steen' + 'weg').

En 1594, le Kantersteen (immeuble à l'angle de la rue de la Madeleine et la rue de l'Empereur [aujourd'hui boulevard de l'Empereur]) est acheté et agrandi par la famille de Ligne. Le prince Charles de Ligne, écrivain réputé, y naquit.
Au XVIIIe siècle, la demeure des Huygs (plus ou moins à hauteur de la Galerie Bortier) est transformée en hôtel : l'hôtel d'Angleterre, réputé dans toute l'Europe comme le meilleur de Bruxelles.
En 1763, il accueillera pendant un mois le jeune prodige Mozart, âgé de sept ans.
En 1797, le général Bonaparte y logera et son adversaire à Waterloo, le général Wellington, y séjournera deux fois après juin 1815.
La Société de la Grande Harmonie loue l'immeuble en 1841 et demande à l'architecte Cluysenaer de l'aménager.
Le bâtiment sera démoli en 1937, comme ses voisins vers l'angle avec la rue Saint-Jean; le vide créé sera aménagé en place de l'Albertine.
A partir du XVIIe siècle, certaines parties de la Steenweg prennent un second nom.
En 1695, plus des trois-quarts de la rue disparaissent lors du bombardement de Bruxelles.
Au XVIIIe siècle, le tronçon délimité par les rue des Eperonniers et de la Putterie d'une part, et par les rues Cantersteen et de l'Empereur d'autre part, prend le nom populaire rue de la Madeleine, par référence à la présence de la chapelle dédiée à sainte Marie-Madeleine.
Sous le régime français, la rue prend le nom de Capitole (les Français avaient débaptisé l'église Saint-Jacques sur Coudenberg en « Capitole », lieu de la déesse « Raison ») et devient le centre commercial de luxe de Bruxelles jusqu'en 1914, début de son déclin.
En 1932, les immeubles (côté pair) situés entre la rue Saint-Jean et la rue des Eperonniers sont démolis.
En 1936, les immeubles formant l'angle avec la rue de la Montagne subissent le même sort.
Et enfin, en 1950, tout le côté pair de la rue est démoli, à l'exception de l'église de la Madeleine.


Actualité :

La rue a été réaménagée en 2003.