Cafés, restaurants, snacks, etc

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Cafés, restaurants, snacks, etc

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Rue du Midi n°13 (Maison des crêpes)

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Description (historique/actualité/....) :

Le terme HORECA (HO = hôtels ; RE = restaurants ; CA = cafés) est partiellement impropre, les hôtels n'étant pas envisagés ici (encore qu'il en subsiste de très petits, souvent dans des maisons anciennes ; par exemple trois dans le quartier NDAN). C'est cependant le terme qu'utilise la Ville de Bruxelles pour désigner les divers lieux lieux où on boit et mange.

Selon une récente étude publiée par ATRIUM (Région de Bruxelles) et portant sur les 70 dernières années :
- le nombre de cafés est en forte baisse
- le nombre de restaurants connait une certaine hausse
- le nombre de snacks et sandwicheries en nette hausse
- le nombre de crêperies et salons de thé explose littéralement.

Cafés :

Autrefois on les appelait aussi "estaminets"
Depuis 1950 leur nombre en région bruxelloise est passé de 42.700 à 20.700, avec toutefois une diminution de la tendance au cours des deux dernières décennies. Le mouvement est plus marqué dans le Pentagone qu'en périphérie.
Mais tout doit être relativisé : ce qui disparaît, ce sont les "stam cafés" de papa. Des lieux où les principales ventes étaient des bières industrielles style PILS (à relativement faible taux d'alcool) venant de 3 ou 4 grandes brasseries. Le jeu y consistait souvent à enchaîner les tournées à un rythme effréné.
Les mœurs ont évolué et la tendance actuelle consiste à déguster "avec modération" des bières spéciales, parfois artisanales, mais à plus forte teneur en alcool et aussi bien plus chères.
A noter aussi que des cafés anciens sont devenus des attractions touristiques. Ne citons comme exemples que le Roy d'Espagne et la Fleur en papier doré.

Illustration : le quartier pilote NDAN
On y comptait les petits cafés par dizaines, en particulier dans le bas de la rue de Louvain, rue de la Croix de Fer et place de la Liberté. Il n'en reste au total qu'une demi-douzaine, MAIS les endroits où il est possible de boire une bière, qu'il s'agisse de brasseries ou de tavernes sont au moins aussi nombreux qu'il y a 50 ans, tout est donc ici une question de mots.

Restaurants :

Le secteur se porte globalement bien et leur nombre est en légère croissance. Evolution notable : dans les années 1950 la plupart proposaient de la cuisine traditionnelle. Il y avait quelques italiens et, comble de l'exotisme, des restaurants chinois ont fait alors leur apparition.
Anecdote : : le premier chinois à Bruxelles a été LA CHINE, place Louise, restaurant de Formose (ou Taiwan) ; en réplique, s'est ouvert peu après, rue des Bouchers, le Shanghai (Chine communiste) qui existe toujours.
Ensuite au fil des années, les cuisines du monde ont été de plus en plus présentes.
Illustration : le quartier pilote NDAN
Les restaurants y sont particulièrement nombreux, principalement en raison de la proximité de deux importantes salles de spectacles : le Cirque Royal et le Théâtre Royal du Parc. Ni BOZAR ni le quartier des Musées ne sont pas bien loin et en outre le Motel One, un méga hôtel a ouvert ses portes rue Royale il y a quelques années.
Cela a augmenté notablement la fréquentation de ce quartier où on peut désormais déguster des cuisines du monde entier : belgo-belge, française, italienne, grecque, libanaise, thaïlandaise, japonaise, vietnamienne, africaine et même une tendance venue tout récemment des USA, cuisine à base de légumes fermentés.

Snacks Sandwicheries

A manger sur place ou à emporter, ce type de petits commerces est en hausse. Ils se localisent naturellement dans les quartiers où les bureaux sont nombreux et dans les zones touristiques.
Où les bureaux sont denses, la plupart sont ouverts les midis du lundi au vendredi.
En général ce type de commerces connait un fort taux de rotation. Nous connaissons une exception notable : le Snack, rue de Louvain n°10 géré depuis plus de 30 ans par le même couple.

Sinon, depuis quelques décennies, d'autres lieux de restauration rapide plus "exotiques" ont fait leur apparition dans la région. Quel Bruxellois ne connaît pas la "rue des Pittas" (rue du Marché aux Fromages).
Depuis, il y a eu les bars à Tapas, Tacos, Churros et autres Samoussas.

Salons de thé et crêperies

Selon les statistiques, c'est un secteur en plein boom depuis quelques dizaines d'années en région bruxelloise, mais une fois de plus, il s'agit de commerces très différents.
Rien qu'en matière de crêpes, il faut en distinguer deux grands types : celles à base de farine de froment (généralement garnies de glace, confiture, miel, etc) et celle à base de blé noir (farine de sarrasin) typiquement bretonnes (garnies d'œuf, jambon, fromage, etc.). On en trouve bien entendu des deux types dans la Région.
Idem pour les salons de thé : on en trouve des traditionnels, parfois fort anciens et depuis quelques décennies certains fort différents proposant thé à la menthe et pâtisseries orientales.