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Section :

 Les commerces à travers le temps

[+22 photos dans les sous-sections ci-dessous]


Sous-sections :

3 6   Grandes Enseignes
2 8   Les Grands font des petits
3 2   Supermarchés
5 1   Grands magasins
1 2   Les Brocantes
4 1   Spécialités belges
14  
X
Les Marchés d'autrefois
  2   E-Commerce
3     Restauration rapide (Fast Food)
3     Petits commerces
7     Galeries commerciales
4     Les hypermarchés
7     Centres commerciaux (Les shoppings)
19     Commerces disparus
2     Marchés à ciel ouvert

Classement de la section:

Encyclopédie >  Les commerces à travers le temps

Description (historique/actualité/....) :

Du silex aux marchés

Sans faire encyclo, sachez qu'on considère le commerce comme une des premières manifestations de la civilisation : ses premières traces remontent à 5000 avant JC : on faisait commerce de silex. La Rome antique, à sa période de prospérité, proposait de grands marchés. Après la chute de l'Empire romain et les « grandes invasions », nos régions connaissent une période troublée. Guerres incessantes, insécurité, violence et banditisme, ne sont pas des facteurs favorables au développement commercial.

Aux alentours de l'an 1000, des villes recommencent à se développer.
Pas à la même date partout, ni avec la même importance, ni au même rythme, ce qui rend impossible toute datation précise.

Nous nous centrerons évidemment sur Bruxelles, l'objet de ce site.

Traditionnellement, on situe la fondation de notre ville en 979.
Ceci implique qu'ensuite les gens des campagnes voisines viennent proposer leurs produits aux habitants des cités : c'est l'origine des marchés. Ils sont encore nombreux à Bruxelles de nos jours, et certains encore très fréquentés.

Parmi les plus célèbres marchés d'occident, non loin de chez nous les fameuses Foires de Champagne, énormes marchés. Si leur origine remonte à l'époque mérovingienne (Ve s.) elles se structurent à partir de 1170.
Sinon, du moyen âge à l'époque contemporaine, les commerces se multiplieront avec le développement des cités, mais fondamentalement, durant 5 à 600 ans il y a aura évolution, mais aucune révolution : nous aurons toujours des marchés, mais aussi des boutiques. Celles-ci ne sont rien d'autre que des commerçants ambulants qui se sont sédentarisés.

Ce n'est vraiment qu'à partir du XIXe que leur choses vont radicalement changer avec l'apparition des Grands Magasins, prospères à Bruxelles durant une centaine d'années.

Ensuite le mouvement ne fera plus que s'accélérer et se diversifier : supermarchés, self-services, galeries commerciales, Hypermarchés, centres commerciaux.

Il faut cependant souligner qu'en Région Bruxelloise, si au cours des 70 dernières années le NOMBRE de commerces a diminué de façon considérable, la surface qu'ils occupent à nettement augmenté, de même que le nombre d'emplois dans le secteur. Globalement, s'il y a évolution, il n'y a nullement extinction.

A l'aube du millénaire, nouvelle révolution avec l'émergence de E-commerce, des magasins "dématérialisés".

Pour le futur, nombre de questions se posent.

Perspectives d'avenir

Les grands ensembles commerciaux en périphérie tueront-ils les magasins des centres-villes ? Un exemple récent, dans une ville belge de taille moyenne, Charleroi, est très éloquent : un centre attrayant, flambant neuf, parking aisé s'est ouvert à l'extrémité de la « ville haute », à la suite de quoi la « ville basse » s'est désertifiée. Commerces fermés, vandalisme, insécurité ; les autorités locales tentent depuis 20 ans de rectifier le tir à coup de centaines de millions d'euros.
Les commerces de proximité de nos quartiers, bouchers, épiciers, légumiers, boulangers et autres sont-ils irrémédiablement condamnés. En tout cas beaucoup disparaissent, plus ou moins remplacés par des commerces de dépannage style night shop, voire par des Proxy et autres Markets de deux grands groupes.
A Bruxelles, chaque fois qu'un centre commercial ouvre ses portes en périphérie, on assiste à une levée de boucliers des associations de commerçants du centre. Une chose est sûre : en ville, les boutiques sont de plus en plus des enseignes de marques internationales et non plus des indépendants.
Un mouvement semble globalement irréversible.
Quelques catégories semblent cependant y échapper : deux exemples. Les restaurants ; même si les livraisons à domicile se multiplient, leur côté convivial demeure incontournable. Nous citerons enfin les salons de coiffure : il n'est toujours pas possible de se faire couper les cheveux en ligne ! Demain, peut-être des robots