Classement de la section:
Encyclopédie > Les commerces à travers le temps > Petits commerces > Alimentaires > Night ShopsEncyclopédie > Les commerces à travers le temps > Petits commerces > Night Shops
Description (historique/actualité/....) :
Catégorie totalement inclassable, ni alimentaire, ni non alimentaire.
Commerces dits "de dépannage", ils proposent tous alcools et cigarettes, barres chocolatées et friandises, mais aussi des produis basiques d'entretien ou d’hygiène. Sinon, l'assortiment proposé varie très notablement de l'un à l'autre.
impossible de trouver la date précise de leur apparition, mais le phénomène est relativement récent : vers les 3/4 du XXe siècle. Pas davantage possible de connaître leur nombre précis, disons simplement qu'ils sont nombreux, mais très inégalement répartis par quartier.
Leurs heures d’ouvertures ouvertures sont très diverses, et seulement une minorité sont vraiment des commerces de NUIT.
Il existe néanmoins des points communs entre la plupart d'entre eux :
- larges heures d'ouverture 7/7 jours
- la plupart sont gérés par des Indo-Pakistanais.
- ils sont totalement absents des quartiers résidentiels chics.
L'origine ethnique de ces commerçants s'explique aisément : ils viennent de régions pauvres et on trouverait peu de Belges de souche qui accepteraient de prester aussi longtemps à des horaires pareils.
S'ils rendent d'indéniables services ils engendrent aussi des nuisances (groupes d’ivrognes au petit matin) de sorte que des communes prennent de plus en plus de mesures restrictives à leur égard.
Ville de Bruxelles
De 2009 à 2019, elle a enregistré 23 demandes d'ouverture de commerces de ce type. Les autorités locales ont pris diverses mesures à leur égard :
- contrôles renforcés d'où mises sous scellés
- espace minimum entre eux dans la zone UNESCO.
- heures de fermeture imposées.
Illustration : dans le quartier NDAN il en existe deux rue de l'Enseignement. Ils sont contraints de fermer à 20 H. de sorte que ce sont devenu des "commerces de jour", au grand dam des spectateurs du Cirque Royal, qui en sortant ne trouvent plus aucune boutique ouverte. L’argument des nuisances ne tient pas ici la route, vu que, dans le même coin, un grand nombre d'établissements sont ouverts jusqu’à minuit, voire plus tard