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Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde
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Description (historique/actualité/....)
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Biographie contextuelle
ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Philippe de Marnix, baron de Sainte-Aldegonde, est né à Bruxelles vers 1538, et est mort à Leyde, le 15 décembre 1598,
Il fut quasi tout à la fois homme d'État, militaire, poète, polémiste, théologien et pédagogue.
Il maîtrisait trois langues : le néerlandais, le latin et le français.
Issu d'une famille noble de Savoie, Philippe de Marnix étudia vraisemblablement le droit à Louvain, Paris et Padoue. Au nombre de ses professeurs de théologie à Genève, on compte aussi Jean Calvin et Théodore de Bèze.
Dès 1565, en tant que calviniste convaincu, il s'engage dans le « Compromis des nobles » et la « Révolte des Gueux » contre le pouvoir intolérant de l'Espagne .
Á l'arrivée du duc d'Albe en 1567, Marnix se voit contraint de quitter le pays et trouve refuge à Brême. Il ne revint aux Pays-Bas qu'en 1571. Guillaume de Nassau, prince d'Orange le chargea de missions diplomatiques, militaires et religieuses, l'employant comme diplomate. Philippe de Marnix contribua beaucoup à l'édification de l'université de Leyde et à la pacification de Gand en 1576.
En 1583, il sera chargé du poste de bourgmestre d'Anvers et défendit la ville pendant treize mois contre le duc de Parme mais, en 1585, dut finalement rendre la ville à Farnèse, à la suite de quoi il se retira des affaires.
Il écrira nombre de pamphlets hostiles à l'Eglise catholique qui connaissent un vif succès.
En 1567, il va jusqu'à faire l'apologie de l'Iconoclasme.
Même si cela est contesté aujourd'hui on lui attribue les paroles du Wilhelmus, composé en l'honneur de son ami Guillaume d'Orange et qui est resté l'hymne national des Pays-Bas.
Ce qui le différencie sans doute des autres gloires de notre Renaissance est qu'il est dès le départ un calviniste militant.
Hommages
Bruxelles garde son souvenir : l'avenue Marnix et la statue de Marnix est bien installée au Petit Sablon.
