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Henri ConscienceHendrik Conscience
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Biographie contextuelle
ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Biographie sommaire
Lors de la révolution belge, il a 18 ans, il s'engage dans l'armée de la jeune nation où il servira jusqu'en 1837 avec le grade de sergent-major.
Intéressé fort jeune par la poésie, il écrit ses premiers textes en français, mais ses années d'armée lui ayant fait côtoyer des Flamands de toutes les classes sociales, il prend délibérément le parti d'écrire en néerlandais, langue populaire méprisée, la bourgeoisie flamande s'exprimant alors en français. Son père était Français (de Besançon), sa mère parlait néerlandais.
Au-delà de nos querelles linguistiques, il convient de replacer les choses dans leur contexte historique. En 1815, Guillaume Ier cherche à imposer l'usage unique du néerlandais dans tout son royaume. Par réaction, à l'indépendance, la Belgique cherchera, de façon tout aussi irréaliste, à franciser totalement le pays. C'est à ce point de notre histoire que se situe la lutte d'Henri Conscience pour émanciper la littérature flamande de Belgique.
En 1837 il publie un livre en néerlandais, ce que son père trouve à ce point choquant qu'il le chasse de la maison. Ce n'est que grâce à l'aide d'amis que l'écrivain échappera à la misère.
En 1838, il publie son roman historique le plus connu De Leeuw van Vlaenderen (graphie de l'époque). Le Lion de Flandre qui, s'il lui vaut la notoriété, n'est néanmoins pas un énorme succès en librairie. (Les premières éditions étaient très chères).
Il n'empêche que, peu à peu, il réussira à imposer ses idées et deviendra, dans sa ville natale d'Anvers, une véritable icône et une grande figure du mouvement flamand. Il fut également choisi pour enseigner le néerlandais aux princes royaux.
En 1868, à Ixelles, il devint le premier conservateur du Musée Wiertz. C'est aussi a Ixelles qu'il meurt le 10 décembre 1883. Un premier service funéraire eut lieu en l'église Saint-Boniface. Le drap funéraire qui recouvrait son cercueil entre Ixelles et Anvers, où il est inhumé, avait servi aux obsèques des archiducs Albert et Isabelle.
Hommages
Bruxelles a commémoré son nom :
avenue Henri Conscience
place Henri Conscience
Immeuble Hendrik Conscience, boulevard du Roi Albert II n°5.