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 Henry Morton Stanley
  Sir Stanley

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Description (historique/actualité/....) :

Biographie contextuelle

ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Un destin romanesque

Sir Henry Morton Stanley, est né le 28 janvier 1841 au Pays de Galles et mort le 10 mai 1904 à Londres.
Journaliste et explorateur britannique. Il est connu pour son exploration de l'Afrique et sa recherche de David Livingstone.
Les registres signalent la naissance le 28 janvier 1841 d'un enfant naturel : « John Rowlands, bâtard ».
Henry Morton Stanley allait souffrir toute sa vie de cette naissance hors des liens du mariage.
À 17 ans, il s'embarque pour la Nouvelle Orléans.
Durant la guerre de Sécession, il combattra d'abord dans les rangs Sudistes, puis Nordistes, avant de déserter. Apres différents jobs il s'essaie au journalisme et se fait remarquer par James Gordon Bennett, l'éditeur du New York Herald, un journal à sensation qui l'engage. On l'envoie comme correspondant en Abyssinie et en Egypte.
Sa réputation grandit et, en 1869, le rédacteur en chef du New York Herald Tribune, Gordon Bennett, l'expédie en Afrique équatoriale, avec pour mission de retrouver David Livingstone, parti à la recherche des sources du Nil et disparu depuis 1866. Il lui faudra de longs mois pour découvrir le célèbre explorateur et prononcer la phrase ridicule que chacun connaît.
Le roi Léopold II lisait aussi ses articles. Nous sommes à l'époque de la création de l'Association internationale africaine.
Le Souverain rencontre le journaliste et le charge d'explorer le Congo pour son compte. Pendant cinq années, Stanley y sera son représentant officiel.
Il entame la construction d'une piste à l'embouchure du fleuve Congo le long des chutes, jusqu'à Port Stanley à partir d'où le Congo est naviguable.

L'action de Stanley, contestée souvent pour sa brutalité envers les indigènes, a permis qu'une personne privée, Léopold II, devienne le propriétaire de 2,5 millions de kilomètres carrés ainsi que de la force de travail de ses habitants.

Hommages

Jusqu'après l'indépendance, il y eut au Congo une Stanleyville

On n'a pas voulu dissocier Stanley et Livingstone : nous avons une Rue Stanley et une Avenue Livingstone, mais elles ne sont toutefois pas voisines.