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Section :

 Exploration de la Colonie

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Sous-sections :

      Camille-Aimé Coquilhat
      James Gordon Bennett junior
      Arnold Maes (Docteur Maes, Arnoldus Maes )
      Colonel Van Gele
      Le Marinel (Paul Le Marinel, Georges Le Marinel)
      Louis Crespel (Capitaine Crespel)
      David Livingstone
      Henry Morton Stanley (Sir Stanley)
      Baron Dhanis (Francis Dhanis)

Classement de la section:

Encyclopédie > Périodes de notre Histoire > Souvenirs de l'ex-Congo belge >  Exploration de la Colonie

Description (historique/actualité/....) :

Contenu incomplet

Celui-ci sera complété prochainement, merci de votre compréhension.
L'histoire.

L'embouchure du fleuve Congo est explorée en 1482 par un navigateur portugais, Diego Cao. Cependant, le pays est d'un accès difficile. Les nations européennes qui se partageront progressivement l'Afrique l'oublieront donc durant des siècles. Ce n'est que quand on découvrira au Transvaal (Afrique du Sud) de riches gisements de matières précieuses (or, diamant, etc.) que ces territoires inexplorés susciteront un intérêt réel. Au début du XIXe, une expédition britannique remonte le Congo, mais ne pourra franchir ce qui s'appellera par la suite les chutes Livingstone. C'est précisément ce dernier qui, dès 1858, partira d'Afrique du sud à la recherche des sources du Nil. Il organisera plusieurs expéditions. Lors d'une de celle-ci, il explore les rives du Lualaba (cours inférieur du fleuve Congo, au Katanga). Puis le missionnaire et explorateur disparaît lors d'un de ses périples. Le New York Herald charge le journaliste Morton Stanley de retrouver Livingstone. Il y parvient en 1869.
Intéressé par le pays Stanley y retourne et publie des articles.

Le roi des Belges

Léopold II en a connaissance et c'est ici que tout commence pour la Belgique.
Le Roi rencontre l'explorateur puis réunit en 1876 à Bruxelles une « Conférence géographique internationale pour l'exploration du Congo » qui rassemble une quarantaine d'experts et débouche sur la création d'une association à buts scientifique et humanitaire : explorer, civiliser et mettre fin à la traite des noirs.
La même année notre roi et Stanley passent un accord : le journaliste baroudeur accepte, pour une durée de cinq ans, d'aller prendre possession de ces vastes territoires au profit de Léopold II.

Stanley

De l'embouchure aux chutes Livingstone, il trace une piste de 200 km et établit, en amont des cataractes, le « Stanley Pool ». L'endroit est à peu près situé au point où aujourd'hui Brazzaville et Kinshasa, l'ex-Léopoldville, se font face au bord du fleuve. C'est aussi le lieu où le Congo redevient navigable.
De cette base Stanley, suivra le cours du fleuve et établira en pleine brousse une demi-douzaine de postes de plus en plus éloignés de l'embouchure, jusqu'à Stanleyville. Ici se situe un épisode assez cocasse : tandis que Stanley prenait possession de la rive Sud au nom de Léopold II, simultanément le Comte Savornian de Brazza faisait pareil au nom de la France sur la rive Nord. Par moments, ce fut une véritable course entre les deux hommes.
Pour protéger la base et les postes le long du fleuve il fallait du personnel, de préférence des militaires. Ce fut le cas notamment de deux officiers, les frères Georges et Alain Le Marinel, de Coquilhat et de bien d'autres comme Van Gele. Dans la foulée suivirent des missionnaires, puis des entrepreneurs. La colonisation avait commencé. Elle sera officialisée en 1885 avec la Conférence de Berlin et la création de l'Etat indépendant du Congo

Hommages à Bruxelles

Léopold II a bien sûr laissé son nom à bien des endroits, mais en particulier le square de Léopoldville évoque la capitale de l'état qu'il a fondé.
Livingstone est à Bruxelles : avenue Livingstone, Stanley à Uccle : rue Stanley.
les frères Le Marinel et Camille Coquilhat dans le "quadrilatère congolais" d'Etterbeek: avenue Le Marinel et rue Coquilhat.