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Camille-Aimé Coquilhat 
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Description (historique/actualité/....)
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Biographie contextuelle
ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Biographie sommaire
Lieutenant de l'armée belge, Coquilhat rentre en 1882 dans l'Association Internationale Africaine, organisation de Léopold II, destinée a explorer l'Afrique centrale.
Il prit part aux expéditions de Stanley, fonda Équateurville en juin 1883 et un an plus tard Iboko (Bangala-Station).
C'est là que Coquilhat eut l'idée d'engager des autochtones comme soldats. C'est le préambule de la Force publique, la force armée et de police du nouvel état. Il installe son centre de formation de Matadi en 1886.
Il fut vice-gouverneur général de l'État indépendant du Congo entre son retour au Congo en 1890 et sa mort en mars de l'année suivante.
À l'époque coloniale, Équateurville, cité importante située au bord du fleuve Congo et sur la ligne de l'équateur fut le chef-lieu de la Province Equatoriale du Congo belge ; elle fut rebaptisée Coquilhatville en son honneur. Le nom actuel de la ville est Mbandaka (RDC) : elle est toujours préfecture de la même province.
Camille Coquilhat est inhumé dans le caveau familial du cimetière Schoonselhof à Anvers, après avoir été au cimetière du Kiel aujourd'hui désaffecté.
Hommage
Dans un quartier massivement dédié à tous les épisodes de l'aventure coloniale de la Belgique, Etterbeek lui a dédié la rue Camille Coquilhat.
