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Jean Absil[+4 photos dans les sous-sections ci-dessous]
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Avenue du Chant d'Oiseau n°45 (Athénée Jean Absil) | |
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Avenue du 11 Novembre n°57 (Athénée André Vésale, Athénée royal d'Etterbeek) |
Classement de la section:
Personnes célèbres > Musiciens chanteurs et danseurs > Jean AbsilDescription (historique/actualité/....) :
Biographie contextuelle
ReflexCity ne cherche pas à retracer la biographie complète des célébrités, ce qui ferait double emploi avec une multitude d'autres sites bien plus détaillés et précis, que chacun peut aisément consulter. Nous nous limitons ici à situer sommairement la personnalité et à mettre en évidence ses liens avec la région bruxelloise, chronologiquement et géographiquement.
Jean Absil est un compositeur et pédagogue belge, né à Péruwelz en Belgique le 23 octobre 1893 et décédé à Uccle le 2 février 1974
Après avoir abordé l'étude de l'orgue, du piano et de l'harmonie Absil entre en 1913 au Conservatoire royal de Bruxelles où il suit les cours d'orgue. En 1922, il gagne le second Prix de Rome (belge) avec sa cantate La Guerre op. 2, et enseigne l'harmonie pratique au Conservatoire de Bruxelles où il sera nommé professeur en 1936. Très vite, il s'écarte des conceptions de son maître quant à l'orchestration et s'oriente vers la production contemporaine. Il séjourne quelque temps à Paris, où il gagne le Prix Rubens en 1934).
Chef du groupe La Sirène, il fait connaître la musique contemporaine. Son concerto imposé pour piano lors du premier concours Ysaÿe de 1938 (ancêtre du Concours Reine Elisabeth) lui confère une renommée internationale.
Directeur, pendant 40 ans, de l'Académie de musique d'Etterbeek à laquelle il donna son nom en 1963, ce pédagogue incontesté a formé des générations de compositeurs ; il fut en effet également nommé professeur de fugue au Conservatoire Royal de Bruxelles et à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Il fut élu à l'Académie Royale de Belgique en 1955, et reçut le Prix Quinquennal du Gouvernement belge en 1964.
C'est par lui-même qu'Absil forgea son propre langage très personnel et cohérent qu'il appliqua à des formes diverses, son unité esthétique définissant sa personnalité en défiant le temps.
Le compositeur inventa des modes inédits qu'il renouvela d'une œuvre à l'autre. De ces modes naissent des accords qui, pour être différents des accords classiques, n'en sont pas moins pourvus comme ceux-ci de significations expressives de tension et de repos. Il faut enfin souligner que si à partir de 1938, Absil s'efforça de rendre ses partitions plus accessibles, il cessa de faire toute concession en 1963, année à partir de laquelle il se consacra presque exclusivement à la musique instrumentale.
Source : WIKIPEDIA
Il était aussi membre de l'Académie Internationale de Culture Française.
Hommages
Une école secondaire bruxelloise, l'Athénée royal d'Etterbeek, porte son nom: Athénée royal Jean Absil.
Non loin de là, Etterbeek lui a dédié le joli petit square circulaire Jean Absil
Curieusement, nous trouvons un athénée Jean Absil à Woluwe-Saint-Pierre, avenue du chant d'Oiseau n°45.
